• Camille d'Ockham@jlai.lu
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    4 hours ago

    Le problème avec les humains c’est quand même que :

    1. on peut pas les mettre tous dans une machine à radiations pour obtenir des mutations intéressantes (on fait ça pour les plantes et bactéries)
    2. la population est immense et assez bien mélangée, donc peu de dérive génétique
    3. la durée de vie de chaque individue est grande, là où d’autres espèces vont beaucoup plus vite (drosophiles, bactéries, etc.)
    4. la présence d’un organe qui est spécialisé dans l’adaptation, avec des mécanismes d’apprentissage sophistiqués (le cerveau), qui crée une sorte de tampon partiel entre pressions de l’environnement et gènes (non pas que ça annule toute sélection), rendant compliqué les liens causaux entre gènes et comportements
    • Joli_corail@jlai.lu
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      7 hours ago

      Effectivement tu a raison !

      Mais comment qualifier l’évolution de la taille humaine alors ?

      • Camille d'Ockham@jlai.lu
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        4 hours ago

        Que les gens sont plus grands avec une meilleure alimentation ? Après tout ça peut bien s’inverser comme tendance si les carences revenaient. S’il faut éviter les ambiguïtés avec évolution au sens de changement de l’espèce on peut dire qu’on observe une augmentation de la taille récemment. Et peut-être que ça rend les allèles codant pour une taille plus élevée plus fréquents quand il y a moins de carences, mais ça suffit pas pour qu’en un siècle toute une population mesure plus.