• neuralnerd@lemmy.world
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    1 year ago

    Mais ce n’était qu’un des exemples dans ma réponse. La plupart des plantes qu’on mange actuellement n’ont pas poussé à l’aide de fumier, il n’y en aurait jamais assez. Donc le fumier n’est pas indispensable, on sait forcément faire autrement.

    Tomate, patate, courgette, aubergine…Toute ces plantes gourmandes on fait l’objet d’un apport qu’il soit du compost vert ou de fumier. Le fumier est indispensable et fait parti intégrante de la nature. La forêt utilise les matières fécales des animaux. C’est un cycle.

    Tu dis qu’il faut soit du compost soit du fumier, et après tu dis que le fumier est indispensable, c’est contradictoire.

    Oui il faut des apports, mais pas nécessairement du fumier. Je le redis : ça serait juste pas possible de produire tous les legumes qui sont actuellement produits s’il fallait du fumier systématiquement. On n’aurait juste pas assez de fumier.

    En effet, les maraichers n’ont pas le droit de l’utiliser pour les plantes en raison du risque de contamination des sols si le compost a été mal réalisé. Donc nous l’utilisons, si on a des toilettes sèches, dans les massifs et arbres. Dans certain endroits, il faut que ce soit certifié. Et le pire c’est qu’on gaspille cet Or noir dans les eaux, les eaux grises. Et c’est une vraie reflexion qu’on devrait mener en parrallèle de l’installation de compost dans les villes.

    Donc c’est juste un problème de retraitement et de législation. Actuellement on ne peut pas mais on peut très bien imaginer qu’on puisse. Tu ne l’as peut être pas vu dans le message à propos du PETF du Shift Project mais disent justement que c’est ce qu’il faut faire : “valoriser et recycler à grande échelle les excrétats humains (urine et matières fécales)” (page 222, https://i.imgur.com/nMSkQMJ.png).

    • Snoopy@jlai.lu
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      1 year ago

      Tu dis qu’il faut soit du compost soit du fumier, et après tu dis que le fumier est indispensable, c’est contradictoire.

      Oui parce que le compost des déchets verts est malheureusement de qualité variable et que selon le NPK, le pH ce sera peut-etre pas bénéfique pour les cultures.

      Donc c’est juste un problème de retraitement et de législation. Actuellement on ne peut pas mais on peut très bien imaginer qu’on puisse. Tu ne l’as peut être pas vu dans le message à propos du PETF du Shift Project mais disent justement que c’est ce qu’il faut faire : “valoriser et recycler à grande échelle les excrétats humains (urine et matières fécales)” (page 222, https://i.imgur.com/nMSkQMJ.png).

      Oui, placer les humains dans la synergie comme les animaux, cela fait partit du cycle. Cependant le problème n’est pas simple. Il faudrait qu’on resoud plusieur problemes en amont : les pertubateur endocrinien. (comme les medocs, pillules contraceptives, les produits menagers etc), les metaux lourds…et je sais plus, j’ai peut-etre écris des bétise car c’est la limites de ma connaissance sur le sujet. En fait, tout ce qui se retrouve dans le sol peut-etre dégradé ou non et c’est ce dernier point qui est très impoortant de vérifier sinon on va le retrouver dans notre assiette, dans notre corps. ça a déjà commencé avec le microplastique. C’est très grave.

      • neuralnerd@lemmy.world
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        1 year ago

        On sait faire de nettoyer tout ça, on le fait pour l’eau potable dans les villes. Et si le shift le suggère c’est qu’ils on évalué la faisabilité.

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Je sais pas. Toutes les molécules sont dégradables ? En tout cas, il faut massivement investir sans tarder et faire des sites pilotes.

          • neuralnerd@lemmy.world
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            1 year ago

            Toutes les molécules sont dégradables ?

            On n’a pas forcément besoin de les dégrader spécifiquement, il faut surtout séparer ce qu’on veut garder et ce qu’on ne veut pas. Ensuite quand on n’a plus que des choses qu’on ne veut pas c’est plus facile de les transformer en masse en trucs inertes. C’est ce qu’on fait pour l’eau.